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Fin 2015, le projet de recherche européen e-Highway 2050 mené par l’ENTSOE (European Network of Transmission System Operators for Electricity) a émis ses recommandations sur les évolutions nécessaires du réseau de transport pan-européen à l’horizon 2050.

Selon le scénario de mix énergétique attendu, les investissements nécessaires dans les réseaux de transport varient de 100 à 400 milliards d’euros à l’horizon 2050.

Malgré ces investissements dans les interconnexions, les besoins en stockage massif resteront également considérables. L’étude considère à ce jour que seules les technologies de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) sont matures. Ces dernières ne peuvent être implantées que dans certaines zones géographiques et l’accroissement des puissances installées d’un facteur 2 à 3, tant en France qu’en Europe (Figure 1), représentera un défi considérable.

besoins STEP 2050

Figure 1 : Puissance en STEP requise à l’horizon 2050 (GW)

 

En effet, la Figure 2 illustre le besoin additionnel en STEP (GW) à l’horizon 2050 dans le cas d’un scénario avec fort développement des énergies renouvelables (Large-scale RES). Dans de nombreux pays d’Europe, pour certains déjà bien équipés en STEP, il sera nécessaire de plus que doubler les puissances installées.

besoin additionnel 2050

Figure 2 : Scénario « Large-scale RES » - besoin additionnel en STEP (GW) à l’horizon 2050

 

Certains pays, comme l’Autriche, la Pologne ou le Portugal, disposent encore d’un potentiel théorique important pour accueillir de nouvelles installations. Néanmoins ce potentiel pourrait être insuffisant face aux besoins à l’horizon 2050 et des solutions alternatives devront être envisagées pour satisfaire le futur mix énergétique.

 

Conclusion : Pour permettre le développement des énergies renouvelables, les investissements en infrastructures de transport et en stockage d’électricité seront considérables d’ici 2050.

 

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